Si vous avez lu mon article sur les grands photographes américains qui m’inspirent en voyage, vous avez remarqué la fascination que j’ai pour ceux qui arrivent à capter l’effervescence de la ville. L’Été 2017, je suis partie 10 jours à New-York pour découvrir cette ville pour la première fois. Je ne savais pas comment la photographier mais j’ai choisi d’utiliser le vieil appareil photo argentique 35 mm de mon grand-père, un petit Kodak.
Le challenge de l’argentique pour photographier New-York
Lorsque j’ai commencé la photo, autour de 2008 la photographie numérique n’était pas encore aussi répandue qu’aujourd’hui, les premiers appareils photo numériques faisaient du 5 MP alors que maintenant, on atteint facilement 30MP. J’ai donc débuté la photo avec l’argentique. On appel argentique un appareil munit d’une pellicule photo. Pour voir la photo, il faut d’abord développer la pellicule puis faire un tirage de lecture et ensuite un tirage pour chaque photo.
24 ou 36 poses ?
Dans un appareil photo argentique, on peut mettre une pellicule de 24 ou 36 poses, le nombre de photos sera limité aux capacités de la pellicule définis au préalable. Personnellement, je choisis toujours 36 poses pour être plus large lorsque je pars en voyage, je préfère avoir des poses en plus plutôt qu’être juste, c’est peut-être aussi une habitude que j’ai prise à cause du numérique où le nombre de prises de vue est infinis.
Noir et blanc ou couleur ?
Pour moi, la question était vite réglée entre le choix du noir et blanc et celui de la couleur, j’ai directement opté pour la couleur. Je trouve que les tons de la photo participent à l’ambiance qui s’en dégage. De plus, la particularité de l’argentique est que presque tout se fait au choix de la pellicule. Lorsque vous êtes en numérique vous appliquez une retouche après la prise de vue pour définir les tons (ce qu’on appel la chromie) de votre photo, alors qu’en argentique les tons sont inhérent à la pellicule.
Bien, souvent, j’utilise de Kodak Portra 400 car j’aime beaucoup sont rendu un peu jaune, mais je peux aussi shooter avec de la Fuji Provia 400 pour avoir un rendu plus vert. À chacun sa sensibilité, mais je vous conseille de tester différentes pellicules avant de partir en voyage afin de savoir celle qui vous correspond le mieux. Vous pouvez acheter vos pellicules dans un magasin spécialisé en photographie comme Prophot.
Les lieux les plus photogéniques de New-york
Chinatown
J’ai fait énormément de photo dans le quartier de Chinatown, car j’ai trouvé qu’il y avait pas mal de scènes de vie intéressantes, que les gens étaient moins pressés et donc plus facile à prendre en photo. Les étalages de poissons ou de fruits et légumes sont très photogéniques.
Bushwick et Williamsburg : les quartiers arty
Bushwick est un quartier avec beaucoup de street-art, tous les artistes New-yorkais viennent à Bushwick pour y laisser leur trace. Ce quartier est aussi idéal pour assister à de petites scènes de la vie quotidienne comme celle d’une bouche d’incendie qui fuie ou d’enfants qui barbotent dans une piscine gonflable. Quant à Willamsburg, c’est le quartier plus branché qui permet depuis ses rooftops de voir la skyline de New-York.
L’Empire State Building et le flat Iron : les icônes de New-york
Manhattan regorge de monuments iconiques comme le Flat Iron et l’Empire State Building. Monter en haut de l’Empire State Building donne une vue sur tout Manhattan, on voit les buildings new-yorkais encaissés les uns à côté des autres. Le Flat Iron quant à lui a beaucoup été photographié, mais on ne peut pas repartir de New-York sans sa propre photo de ce bâtiment en forme de fer à repasser.
Capturer les reflets à Central park
Central park possède de nombreux lacs sur lequel on peut faire plusieurs activités, mais ma préféré reste celle du bateau téléguidé. J’aime aussi contempler les grands buildings qui jaillissent derrière la végétation.
Le parc d’attraction de Coney Island
Nous sommes venu à vélo jusqu’à la plage de Coney Island. Cet endroit est connu pour ses manèges au bord de la plage. On vient ici manger un hot-dog et monter sur la grande-roue pour admirer la vue sur toute la fête foraine.
Si cet article vous a plus n’hésitez pas à le partager et à en parler autour de vous. J’espère que cela vous aura donné envie de photographier votre prochaine destination avec un appareil photo argentique.
À très vite sur Wild Road !