Après avoir passé une journée autour du volcan du Mont-Aso dans la préfecture de Kumamoto, au sud du Japon, sur l’île de Kyushu, nous voici maintenant le deuxième jour de ce voyage. Il est consacré à la découverte des activités sportives et de la station thermale de Kurokawa.
Faire du parapente au sommet du mont Daikanbo
Après une super nuit dans notre ryokan de compét’ le Sozenkyo nous nous sommes rendus vers 11h au sommet du mont Daikanbo qui se situe sur l’anneau de la caldeira du Mont-Aso. D’ici, on peut voir clairement les pics du Mont-Aso et la plaine avec tous les champs agricoles. Une fois la voiture garée au visitor center, on suit un chemin qui monte durant une quinzaine de minutes pour arriver au bord du précipice. Un peu plus en amont il y a une pente un peu plus douce qui permet au parapente de pouvoir décoller tout doucement. Le moment du grand saut approche, le pilote commence à mesurer le vent, à prévoir quelle trajectoire on peut prendre. Au départ, il était prévu que l’on décolle du mont Daikanbo et qu’on se repose dessus à la fin après avoir pris un peu de hauteur, mais les vents n’étant pas assez forts les plans de vols se sont modifiés. Au final, l’atterrissage se passera sur un champ de riz un peu plus bas dans les plaines.
Après avoir vu décoller Samantha, une autre française qui m’accompagnait dans ce voyage, c’est à mon tour. J’avais déjà eu l’occasion de faire du parapente en France un an auparavant, avec des conditions météorologiques très favorable en Savoie. Je savais donc un peu ce qui m’attendais, mais chaque expérience est unique, ici, c’est le cadre volcanique de la région de Kumamoto qui rend ce moment si spécial. Après avoir été harnachée par le pilote, il me donne les indications pour que le décollage se passe bien. Je dois courir un peu pour que l’on entraîne la voile avec nous et qu’elle se gonfle afin de nous entraîner vers les airs. Une fois ce petit moment technique passé, on flotte dans les airs, les sensations sont au rendez-vous, mais cela reste moins impressionnant que lorsqu’on est en ascension. La descente se fait doucement et sans encombre. On passe au-dessus de la route que nous avons pris plus tôt pour arriver au sommet, elle est encadrée par une forêt de pins. Puis, on arrive au niveau des champs et là, on se rapproche tout doucement du sol. Lorsque mes pieds touchent la terre ferme, je trottine un peu pour accuser le choc, car la toile du parapente nous tire en avant. Une fois l’activité terminée, on reprend la voiture pour remonter tout en haut du mont Daikanbo où une autre activité sportive nous attend.
Informations pratiques pour le parapente:
Leur site pour réserver un tour en parapente
Tarif : 15 000 Yens pour deux personnes
5 400 pour une personne une demie-journée
Découvrir le Japon rurale en vélo autour du Mont-Aso.
Après avoir survolé la caldeira du Mont-Aso nous voici maintenant à vélo pour découvrir le Japon rural en passant par des petits chemins. Nous retrouvons notre guide en haut du mont Daikanbo, il nous assigne à chacun un VTT adapté à notre taille. J’hérite d’un vélo vert fluo avec lequel j’ai fière allure. Au début, on fait quelques tours sur un parking pour nous familiariser avec les vitesses et les plateaux ainsi que pour vérifier si la hauteur de la selle est bonne. Ensuite, on prend la grande route qui descend en longeant les champs. Après seulement 10 minute à rouler, on s’arrête pour prendre un goûter. Notre guide sort une tarte aux pommes de son sac et des tasses à café. On déguste la pâtisserie tout en regardant l’arc-en-ciel qui vient juste de se former à côté de nous. Après cet instant de douceur, on reprend nos montures pour continuer sur la grande route bordée de paysages qui me font penser à des tableaux de Manet.
Le ciel est un peu chargé, la pluie commence à pointer le bout de son nez, c’est au moment où elle commence à s’intensifier que l’on s’arrête dans une petite boutique cachée dans les bois. À l’intérieur, deux femmes nous accueillent avec un large sourire. On s’avance un peu dans le magasin et on découvre toute une collection de céramiques. Cette maison expose l’art de la belle vaisselle japonaise. Je ne sais pas quoi choisir pour ramener avec moi en France. Au final, mon choix se porte sur une assiette creuse avec des bords bleus et un petit bol de riz avec des fleurs peintes à la main. Après cette pause shopping, on prend nos vélos pour continuer notre route. Il nous reste encore pas mal de chemin, maintenant, il faut pédaler ! On sort de la grande route pour arriver sur un chemin goudronné qui passe par des endroits vraiment isolés. À ce moment, j’ai un gros coup de cœur pour cette partie de la balade. On passe par une forêt de bambous géants, puis par des petits villages avec des restaurants de ramen et enfin, on découvre un sanctuaire entouré de cèdre. Les toris orangers jaillissent de ce paysage pittoresque. Quelques minutes plus tard, on arrive à un parking qui sonne la fin de ce tour à vélo.
Informations pratiques pour le vélo :
Tarif : 6 000 Yens par personne pour une demie-journée
Website : http://aso-cycletour.com/standard-tour/
Tout l’équipement vous sera remis au début de l’activité.
Disponible pour tous les niveaux en vélo.
Le village onsen de Kurokawa, destination romantique de Kumamoto
Après tous ces efforts physiques on rejoint la petite ville de Kurokawa connue par les Japonais pour ces onsen thermaux. En effet, la source qui traverse Kurokawa provient directement du Mont-Aso, c’est pour cette raison que l’on peut sentir des effluves de soufre en se promenant.
Se promener dans la petite ville de Kurokawa
Dans la rue principale, on croise pas mal de couples ou de groupes d’amis venues ici pour passer du bon temps. L’ambiance est décontractée et très romantique, les petites boutiques proposes des spécialités japonaises et quelques souvenirs de la région de Kumamoto. Si vous passez par là, ne manquez pas de goûter un des fameux Doriaky de la pâtisserie qui se situe un peu plus haut dans le village, il faut tourner au niveau du sanctuaire dans la rue qui monte, vous ne pourrez pas la rater. Ici, les gens viennent pour se détendre, ils se promènent en Yucata dans la rue. Avec la pluie, les lumières des shops se reflètent sur le bitume, on se croirait dans un film d’auteur japonais. Si vous voulez venir ici seulement pour la journée, vous pouvez acheter un pass à 1 200 Yens pour faire 3 onsen dans les ryokan que vous voulez. D’ailleurs une fois leur visite terminée les Japonais accrochent leur pass pour les osen dans le sanctuaire pour transmettre leur prière aux dieux.
Le ryokan de Wakaba dans la ville de Kurokawa
Nous sommes restés au Wakaba pour la nuit. Ce ryokan traditionnel a pour particularité d’avoir des onsen directement dans les chambres « luxueuses », sinon il y a toujours deux onsen privés disponible sur réservation pour une heure et les onsen public. Après avoir testé tous les types de onsen que j’avais à ma disposition celui que j’ai préféré reste leonsen public car il donnait directement sur un forêt de bambous. On se sent ici comme dans un écrin de nature. L’idéal est de s’y rendre tôt le matin pour être seule avec les premières lueurs du jour.
Le ryokan Wakaba propose également un service de restauration pour le soir. Dans la salle à manger il y a plusieurs tables qui dispose chacune d’un barbecue au centre. Lorsqu’on arrive pour le dîner, tout est déjà préparé, le poisson de la rivière est embroché sur un pic et une fois bien cuit, on le prend à pleine main pour le manger. Devant nous tout un tas de mets, dont plusieurs sortes de viandes et notamment du cheval. À vous de savoir si vous profiterez de cette occasion pour vous essayer à de nouvelles spécialités culinaires japonaises.
Informations pratiques :
Adresse : 869-2402 Kumamoto, Minamioguni, Manganji 6431, Japon
Réservations : Booker Wakaba ryokan sur booking.com
Tarif : 150 euros pour une chambre avec futons
224 euros pour une chambre occidentale avec bain privé
Le lendemain, on reprend la route pour continuer notre visite de la région de Kumamoto, cette nouvelle journée sera consacrée à la religion shintoïste et à l’habit traditionnel du Japon : le Kimono. Rendez-vous dans le prochain article, dédié à la culture japonaise, pour lire la suite de ce voyage.
Article réalisé en partenariat avec :
Tokyo Convention & Visitors Bureau,Visit Kumamoto.
Ah c’est donc un voyage sponsorisé… Je m’en doutais lors du premier article mais ce n’était pas précisé (ce qui est normalement obligatoire). Je m’arrêterai donc de lire. Dommage.
Bonjour Béné,
je suis ravis de voir que tu connais déjà la région. Dommage que pour un oublis tu t’arrête de lire un article qui pourrais t’intéresser. Bref je pense que si j’avais voulu cacher que c’était sponsorisé je ne l’aurais pas ouvertement dis dans les deux premiers articles…en tout cas je te remercie de m’avoir fait noter cet oublis et je vais y remédier directement. Bonne continuation.
Clara