Il y a 5 ans, je voyageais pour la première fois en Jordanie par moi-même. Subjuguée par la beauté des paysages et la gentillesse des Jordaniens, je me suis promis de revenir pour réaliser un trek afin de m’immerger dans ces paysages. Le Jordan Trail est le séjour parfait pour randonner en toute sécurité en Jordanie. Me voici partie pour une aventure exceptionnelle durant 6 jours de randonnée entre les sites mythiques de Dana et Pétra !
Quel est l’itinéraire du véritable Jordan Trail ?
Les informations pour préparer son départ pour un trek en Jordanie
Faire un trek organisé par l’agence Travelbase
Que prendre dans son sac à dos pour un trek en Jordanie ?
Mon récit de mes 6 jours de randonnée sur le Jordan Trail
Quel est l’itinéraire du véritable Jordan Trail ?
Le Jordan Trail est un itinéraire de grande randonnée qui traverse la Jordanie du nord au sud. Le sentier est découpé en 36 étapes de Um Qais, une ville située à la frontière nord du pays, à Aqaba située à la frontière sud avec l’Egypte. Pour le réaliser dans son intégralité, il faut parcourir 600 km dans un terrain aride et parfois escarpé où il peut être difficile de trouver son chemin.
Arpenter une partie du Jordan Trail avec l’agence Travelbase
Le Jordan trail élaboré par l’agence Travelbase est un trek de 6 jours qui commence à 20km au nord de Dana pour finir dans la cité de pierres rose de Pétra. Accompagné de guides locaux, on découvre une petite partie de l’itinéraire officiel. C’est comme un avant-goût avec un condensé des plus beaux paysages pour ceux qui rêveraient de parcourir l’entièreté du sentier.
Les informations pour préparer son départ pour un trek en Jordanie
- En avion, Amman, la capitale de la Jordanie est accessible en 5h de vol depuis Paris.
- Le fuseau horaire est UTC+3, soit 2h de plus qu’en France.
- La langue parlée est l’Arabe.
- La monnaie locale est le Dinar jordanien, ou JOD (Déc 2023 : 1 JOD = 1,31 euros)
- Un passeport valide 6 mois après sa date de retour avec l’achat d’un visa est nécessaire pour voyager en Jordanie.
- L’eau n’est pas potable, il faut consommer de l’eau minérale en bouteille.
Visa et Jordan Pass
Un Visa au prix de 40 JOD (52 euros) est nécessaire pour entrer sur le territoire jordanien. Vous pouvez l’acheter en ligne au préalable ou sur place à la douane de l’aéroport.
Le Jordan Pass donne accès à plusieurs sites touristiques, dont Pétra et inclus le Visa. Il est plus économique d’acheter le Jordan Pass avec 2 jours de visite à Pétra (Jordan Explorer à 75 JOD) plutôt que de faire les deux séparément. Vous pouvez l’acheter en ligne par vous-même ou prendre l’option pour que Travelbase s’en occupe pour vous.
Faire un trek organisé par l’agence Travelbase
Travelbase est une agence Belge qui propose ses voyages pour un public francophone, néerlandophone et germanophone. Après être partie pour le canoë-trip sur les lacs suédois, puis avoir randonné sur le sentier des Peaks of Balkans, j’ai choisi de renouveler l’aventure avec l’itinéraire du Jordan Trail spécialement conçu pour les aventuriers comme moi !
Lors des treks organisés par Travelbase, nous sommes encadrés par deux guides locaux ainsi que deux guides européens missionnés par l’agence pour faire le lien avec l’équipe locale. L’organisation est bien rodée pour accueillir des groupes allant jusqu’à une trentaine de personnes.
Parmi les options proposées par l’agence, il y a :
- le portage de sac à dos
- la pension complète avec les repas traditionnels (150 euros)
- la location de matériel de camping : tente et matelas
- l’assurance annulation (69 euros) + Assurance voyage (49 euros)
- la navette depuis l’aéroport (65 euros)
- 2 nuits d’hôtel à (Dana et Pétra)
- 1 nuits supplémentaire à l’hôtel à Amman la veille du retour (27 euros pp)
Voyager en Jordanie à la période du Ramadan
Chaque année les dates du ramadan changent, avant booker vos dates de voyage dans un pays musulman, je vous conseille de les prendre en considération. Le ramadan ne vous empêchera pas de voyager en Jordanie, mais votre voyage sera quelque peu différent. Par exemple, pendant le Jordan Trail, vous devrez boire et manger pour fournir l’effort nécessaire à cette activité, alors que l’équipe locale dont les guides ne pourront ni boire ni manger en journée.
Quels sont les avantages de faire un trek guidé en groupe ?
Partir en groupe peut générer de l’appréhension, pour ma part j’étais plutôt habitué au trek en solitaire ou à 3 maximum. Dès ma première participation à un trek de l’agence Travelbase, j’ai trouvé que l’organisation mettais tout en œuvre pour que la synergie du groupe n’empiète pas sur les besoins de chacun.
Les avantages de partir en groupe sont d’être guidé tout au long du séjour et donc de ne pas avoir à préparer tout l’itinéraire en amont. La qualité des guides locaux recrutés par Travelbase permet de bénéficier du meilleur accompagnement possible et d’une expérience dans un pays étranger sans accroc.
Quel niveau physique pour faire le Jordan Trail ?
Une pratique de la marche à la journée est recommandée pour se lancer dans le Jordan Trail qui est un trek sur plusieurs jours. La journée la plus longue est de 8h de marche et 1000m de dénivelé positif. Pendant le séjour, des groupes de niveaux se formeront naturellement. Les uns préféreront admirer le paysage plus longuement et faire beaucoup de photos, alors que d’autres seront plus dans l’effort physique et seront motiver pour atteindre les sommets.
Grâce à cette organisation par groupe de niveau, l’entraînement physique préalable n’a pas besoin d’être celui d’un athlète. La force du groupe et des rencontres seront des piliers pour vous aider à atteindre vos objectifs, car personne n’est laissé sur le bas-côté !
Repas, campements, douches, transports…Découvrez l’équipe locale du Jordan Trail
Dès votre arrivée à l’aéroport d’Amman, vous serez pris en charge par l’équipe locale qui vous acheminera en bus jusqu’au premier hôtel. Au matin du premier jour de trek, un briefing détaillé vous donnera toutes les informations et conseils pour que votre séjour se passe bien.
Kassan et Hassan, respectivement policier et bédouin, veillent à notre sécurité pendant les longues journées de marche.
Chaque soir, notre cuisinier met un point d’honneur à servir des repas traditionnels gargantuesques.
Nous avons eu parfois la bonne surprise de trouver une douche bricolée par l’équipe à l’aide d’un groupe électrogène à notre arrivée sur le campement.
Découvrir la Jordanie en road-trip ou en trek ?
La Jordanie est un pays extraordinaire que vous pourrez choisir de découvrir en road-trip avec les Jordan Nomads ou en faisant un trek sur le Jordan Trail.
Pour moi qui avais déjà fait un road trip lors de mon premier voyage en 2018, j’ai pensé que la randonnée me permettrait de voir une autre facette du pays et de m’immerger réellement dans ses paysages et dans sa culture.
Pour un premier voyage en Jordanie, un road-trip est une bonne manière de découvrir les incontournables du pays : la mer morte, Wadi Rum, Pétra, Jerash… Ces sites méritent le coup d’œil !
Quelle est la meilleure période pour ce séjour ?
Les dates de départ proposées par l’agence Travelbase s’étendent de fin octobre à décembre et d’avril à mai. À l’automne et au printemps, les températures varient entre 25 et 30 degrés en journée et peuvent descendre jusqu’à 10 degrés la nuit.
Que prendre dans son sac à dos pour un trek en Jordanie ?
Des habits de randonnée légers comme un short et un tee-shirt manches courtes, de préférence de couleurs claires. Un couvre-chef : casquette ou chapeau est impératif pour éviter l’insolation. Des lunettes indice 3 pour éviter les réverbérations et un gros flacon de crème solaire indice 50. Pensez à prendre une étole légère et un pantalon pour vous couvrir lors des visites.
Concernant le sac à dos à la journée, ne dépassez pas 30L, l’idéal étant un sac de 20L afin de pouvoir glisser son pique-nique et les 3L d’eau quotidien.
Pour faciliter le transport de votre bagage de camp en camp, ne prenez pas de valise à roulette ! Préférez un duffle bag ou un sac à dos de 50L.
Précautions sanitaires : que mettre dans sa trousse à pharmacie ?
Lorsqu’on voyage hors Europe, il est capital de confectionner une trousse de secours qui contient l’essentiel des médicaments et permet de pallier entre autre, à tout désordre intestinal survenant pendant le séjour.
Notre organisme occidental n’est pas aussi résistant contre les bactéries que celui des locaux. Par exemple, il faut uniquement boire de l’eau minérale en bouteille, car l’eau du robinet n’est pas traitée de la même manière qu’en France. Pensez à laver les légumes à l’eau minérale avant de les manger et désinfectez-vous régulièrement les mains avec du gel hydroalcoolique. De cette manière vous éviterez la majorité des risques de contamination.
Cependant, le risque zéro n’existe pas, c’est pourquoi vous devez avoir dans votre trousse à pharmacie :
- Des sachets d’hydratation ORS
- Du smecta et du Gavisconnel
- Du paracétamol
- Des anti-diurétiques
Mes conseils pour randonner dans terrain aride
Habits ou chaussures de randonnée, vous devez avoir un équipement respirant afin de gérer votre transpiration et l’accumulation d’humidité. Pour les pieds, l’humidité favorise la création d’ampoule. Chaussez-vous avec une paire légère, mais qui vous maintiendra la cheville. De mon côté, j’ai choisi le modèle Moab speed mid de chez Merrell, qui ne m’a jamais déçu.
Réaliser son rêve de dormir à la belle étoile
Dès le premier campement de bivouac, vous pourrez choisir entre dormir dans une tente ou dormir à la belle étoile. Les nuits jordaniennes sont propices à une première nuit dehors, car les températures sont clémentes.
Si vous sautez le pas, vos yeux seront remplis d’étoiles et vous apercevrez même la voie lactée. Certains campements sont exposés au vent, dans ce cas, il est judicieux d’avoir une tente déjà montée pour s’y réfugier en pleine nuit.
Un matelas très confortable est fourni par l’équipe locale, à vous d’apporter votre duvet 0 degré de confort et un petit coussin gonflable. L’agence Travelbase propose un système de location de matériel de bivouac très pratique pour ceux qui n’ont pas leur propre équipement.
Pensez bien à prendre vos boules quies, afin de dormir avec ou sans les aboiements des chiens qui rôdent parfois autour des campements en quête d’un reste du dîner.
Mon récit de mes 6 jours de randonnée sur le Jordan Trail
Dates du séjour : 5 au 12 novembre 2023
Le Jordan Trail est un nouveau challenge que je m’étais fixé afin de tester ma résistance au climat désertique. J’étais impatiente de retrouver la Jordanie, qui reste à ce jour l’un des pays dans lequel j’ai préféré voyager, aussi bien pour la gentillesse de son peuple, que la beauté de ses paysages. Cette fois-ci, j’ai découvert les Wadis, des canyons féeriques, et les hautes montagnes du croissant fertile.
Jour 1 : le Wadi Ghuweir et ses palmiers géants
Je trépignais d’impatience de découvrir mon premier Wadi, un canyon caractéristique des pays du Proche-Orient tel que la Jordanie et Oman. Pour cette première journée de marche, nous sommes tous restés en groupe afin que chacun puisse prendre ses marques et mesurer l’ambiance.
J’étais accompagnée de mon amie Hélène avec qui j’ai voyagé de nombreuses fois autour du globe. Dès les premières minutes de marche, nous avons sympathisé avec Léa, voyageuse en solo, qui venait de Haute-Savoie.
À la pause-déjeuner, Lynn et Valentin, nos guides francophones, nous ont distribué des tasses à l’effigie du Jordan trail. Une petite surprise qui était la bienvenue pour boire le thé préparé grâce au feu de notre guide bédouin.
Dans le Wadi Ghuweir, deux paysages ont marqué cette journée : un passage avec des palmiers géants suspendus aux falaises et un immense rocher qui tenait en équilibre entre les parois du canyon.
Vers 16h, après 8h de marche dans la nature à un rythme tout à fait correct, nous sommes arrivés au premier campement où un thé avec des biscuits nous attendait.
Une fois remis de nos émotions du jour, Lynn nous a proposé une séance de yoga au coucher du soleil. J’ai adoré cette initiative qui m’a encouragée à prendre un temps pour moi afin de délasser mon corps.
Jour 2 : journée challengeante de canyon en sommet
Réveillés à 6h, nous avons pris le départ à 7h30/8h après avoir remballé tout le campement et déposé nos sacs dans le 4×4 qui était prévu pour les acheminer jusqu’au prochain camp.
Face à nous se dressait une muraille de montagnes, dont nous ignorions jusqu’au matin même que cela allait être notre objectif de la journée. Dès la première montée dans les rochers, des groupes de niveau se sont formés. Chacun respectait son rythme afin de ne pas prendre de coup de chaud.
Arrivé au premier col, le panorama s’ouvrait sur l’horizon d’un côté et devenait de plus en plus montagneux de l’autre. Du côté de la plaine, sous l’indication de nos guides, nous pouvions deviner la frontière israélienne, marquée par le fleuve du Jourdain.
Cette journée fut un beau challenge pour chacun d’entre nous, car nous étions dans un terrain hostile et où les scorpions règnent en prince caché sous leur pierre.
Le deuxième campement était plus isolé que le premier avec une vue imprenable sur la réserve de Dana et ses montagnes. Encore une fois, nous avons été reçus comme des rois avec un dîner préparer dans la tradition bédouine.
Jour 3 : exploration d’une arche naturelle parmi les montagnes jordaniennes
Les guides nous avaient annoncé que cette 3ème journée ne serait pas la plus technique mais sans doute la plus dure, car nous n’aurions aucun coin d’ombre.
Pour nous mettre en jambe, la matinée a commencé avec l’exploration d’une arche naturelle. Chacun a pris le temps de faire sa photo au sommet de l’arche et découvrir le jeu d’échec gravé dans la roche à l’époque des Romains.
J’ai pris le départ avec le groupe « rapide » car même si dans ce même groupe il y avait des différences de rythme, je savais que je pourrais prendre le temps de faire des photos du relief. La montée tant redoutée fut belle et bien redoutable pour chacun d’entre nous. Sous un soleil de plomb, nous avons avancé solidaire entre nous lorsque quelqu’un montrait des signes de fatigue.
Une fois sur la crête, j’ai admiré longuement le paysage, c’était magnifique. Je mesurais la chance que j’avais de vivre un tel moment, remplis d’émotion mélangé à la fierté d’être arrivée au sommet de cette montagne.
Au fur et à mesure de la journée le paysage s’est mis à changer, devenant plus arrondit. Les rochers se regroupaient telles des familles de fantômes. Ces formes devenues douces et lisses nous laissaient progresser plus facilement jusqu’au camp où une douche surprise nous attendait.
La grande tente bédouine était installée au milieu du chaos rocheux. Les cavités étaient parfaites pour accueillir des randonneurs désireux de dormir à la belle étoile. C’est d’ailleurs cette nuit-là que j’ai dormi pour la première fois du séjour à la belle étoile. Dans la soirée, les Bédouins avaient disposé des lanternes un peu partout sur le campement, créant ainsi une atmosphère magique.
Jour 4 : à la découverte de l’habitat bédouin et des cultures agricoles
Cette nouvelle journée sur le Jordan Trail était placée sous le signe de la rencontre avec les bédouins et de la pratique agricole dans le croissant fertile.
Kassab, le guide en chef aux allures de Jack Sparow, nous a accompagné durant une bonne partie de la journée pour nous expliquer dans un Anglais parfait certains aspects de la culture bédouine.
Le premier arrêt du jour, nous a permis de voir comment les habitants du croissant fertile, à l’époque où l’Europe était une forêt dense et humide, cultivaient le raisin pour ensuite le presser et fabriquer le vin.
Un peu plus loin dans la vallée, nous avons rencontré une famille bédouine installée dans la grande tente familiale. Kassab, nous a instruit sur la manière dont le troupeau de chèvres produisait de la laine servant à fabriquer le tissu de la tente, du lait pour confectionner un fromage qui relève les plats, et d’autres productions bénéfiques à la survie des bédouins.
Nous avons rencontré le patriarche et la matriarche dont le regard était perçant, tous deux marqués par le passage du temps. Nous pouvions acheter auprès de la matriarche des pochettes en tissu confectionnées à partir d’anciennes robes, offrant ainsi l’occasion de rapporter de beaux souvenirs de la Jordanie et permettant de donner un coup de pouce aux familles locales.
J’ai trouvé ce moment très riche en émotion…Ensuite, nous avons continué de marcher de vallée en vallée. Je sentais que nous nous rapprochions de la civilisation, car nous avons croisé un campement de dômes implantés dans le désert et un champ de grenades.
Le village bédouin et Wadi Musa étaient visibles au loin, mais ce soir-là nous avons dormi pour la dernière fois dehors. Au loin depuis nos matelas à même le sol, nous pouvions contempler les lumières de la ville et mieux apprécier cette parenthèse en pleine nature, après l’avoir côtoyée pendant ces 4 derniers jours.
Jour 5 : direction le monastère de Pétra par le canyon arc-en-ciel
Après une nuit compliquée, où mon corps m’a envoyé de forts signaux d’épuisement sûrement dû à un coup de chaud et à l’effort produit, j’ai décidé de prendre une journée pour me reposer afin de mieux profiter de la visite de Pétra du lendemain.
J’ai confié mon appareil photo à Amandine, également professionnelle de l’image, à qui je dois les clichés du 5ème jour.
Le groupe a découvert Pétra, la capitale des Nabatéens, en arrivant par la porte arrière. L’objectif du jour était de monter les 200 marches qui mènent au monastère, un grand édifice taillé dans la roche qui domine Pétra.
Puis Kassab a emmené le groupe dans le canyon arc-en-ciel, prénommé de cette manière grâce à sa palette de roches colorées qui le constitue.
Le soir, j’ai retrouvé le groupe à l’hôtel où nous séjournions dans la ville touristique de Wadi Musa. L’occasion pour tout le monde de retrouver une vraie douche et de dormir dans un bon lit pour être frais avant l’ultime visite de Pétra et de son trésor.
Jour 6 : Visite de Pétra et de l’incontournable Trésor
Tel Indiana Jones dans La dernière Croisade, nous avons découvert le Trésor de Pétra après notre déambulation de 3km dans le canyon du Siq. Dans la roche rose, on pouvait voir des gravures de caravanes de chameaux ou encore de dieux grecs.
Ces vestiges attestent que la capitale des Nabatéens était au cœur des échanges commerciaux entre l’Orient et l’Occident, car elle était positionnée stratégiquement sur la route de la soie.
Son système d’irrigation d’eau était prodigieux pour l’époque, car il permettait dans cette région aride du globe de procurer de l’eau dans toute la capitale du royaume Nabatéen. Aujourd’hui, les canalisations le long de l’ancienne route de la soie sont encore bien visibles, mais seule l’eau de pluie ruisselle encore dedans.
Les enfants à dos de chameau se frayaient un passage sur le chemin entre le Trésor et les tombes royales. J’étais attiré par les étalages des vendeurs qui proposaient des tapis orientaux, de l’encens et du kohle pour les yeux.
Pour finir ce séjour de manière magistrale, j’ai pris la direction du point de vue dominant le trésor, accessible par un sentier de randonnée abrupte, derrière les tombes royales. J’ai pris un jus de grenade frais, afin de profiter de la cahute et de ses magnifiques tapis colorés pour faire la photo emblématique du séjour.
Avant de repartir en bus pour Amman, nous avons eu le temps de faire du shopping pour ramener de précieux souvenir à nos proches.
Le lendemain, j’ai pris l’avion qui me ramenait en France avec une fois de plus la sensation que la Jordanie restera une de mes plus belles découvertes au Moyen-Orient. Chaque participant est rentré chez lui en ayant accompli ses objectifs sportifs et son rêve de découvrir Pétra, la 8ème merveille du monde !
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À bientôt sur Wildroad !
Ce séjour a été organisé par l’agence Travelbase que je remercie pour sa confiance et son professionnalisme.
Très beau trail ????ca donne envie de le faire ! Merci pour ce partage ????
Très beau trail ????ca donne envie de le faire ! Merci pour ce partage ????
Merci pour ce partage. C’est magnifique, j’ai l’intention de le faire.
je suis fan d’histoire PETRA fait partie des sites que j’adorerai visiter, je vous remercie pour cette découverte et ses photos de site magnifiques!